ReDefine et DNEG s’engagent à créer un environnement sûr pour leurs employés handicapés qui leur permettra de tisser des liens entre eux, de faire part de leurs expériences et de leurs idées, ainsi que de plaider pour le changement.
Le groupe de travail sur l’accessibilité, l’un de nos nombreux groupes de ressources pour les employés, joue un rôle important dans l’instauration d’une culture de soutien et d’intégration sur le lieu de travail et d’un fort sentiment d’appartenance.
Dans le cadre de la Semaine nationale de l’inclusion au Royaume-Uni, qui donne une occasion de célébrer l’inclusion et de prendre des mesures pour créer des lieux de travail inclusifs, nous avons rencontré le groupe pour en savoir plus sur sa vision, sa mission et ce que l’inclusion signifie pour ses membres
De gauche à droite : Denis-Jose Francois – superviseur des effets numériques, DNEG Animation; Sedelle Wagner – directrice des opérations, ReDefine; Reshmi Balachandran – gestionnaire du calendrier de ressources, DNEG Animation; Andrew Zeller – formateur aux effets visuels, ReDefine; Samantha Levy – Cheffe de l’immigration, DNEG Amérique du Nord et ReDefine; Alan Woo – Chef de l’expérience utilisateur, DNEG
Bonjour à tous, merci de vous joindre à nous aujourd’hui! En tant que membres actifs du groupe de travail sur l’accessibilité, pouvez-vous nous dire ce qui vous a poussé à créer le groupe ou à vous joindre à lui?
Chacun d’entre nous avait une raison personnelle de rejoindre le groupe. L’un de nos membres était très peu mobile à l’époque et avait des difficultés à se déplacer dans notre ancien bureau à Montréal. Il voulait participer à l’amélioration de l’accessibilité du bâtiment. Il a entendu parler du groupe, puis nous avons entrepris des démarches pour changer les choses. D’autres de nos membres avaient la cause à cœur soit parce que certains de leurs proches vivaient avec un handicap ou parce qu’ils avaient de l’expérience dans la défense des droits des personnes handicapées. Nous nous unissons pour trouver des moyens de devenir plus proactifs en tant qu’employeurs dans ce secteur, afin d’accommoder tout le monde et de prendre en compte tous les handicaps physiques et invisibles. Puisque nous réalisons des films qui touchent un public mondial, nous avons pris conscience de l’occasion qui nous est offerte de former nos équipes pour promouvoir davantage de diversité et d’inclusion dans le contenu que nous créons.
Pouvez-vous parler de la mission ou du but du groupe, et de votre vision de celui-ci?
Le groupe de travail sur l’accessibilité s’efforce de créer une culture d’entreprise favorable, inclusive et qui répond aux besoins des personnes handicapées chez ReDefine et DNEG. En collaboration avec le groupe sur l’équité, la diversité et l’inclusion, nous nous engageons à préconiser des changements structurels dans des domaines tels que l’éducation, la sensibilisation, l’accessibilité et le recrutement. Le groupe vise également à favoriser la création d’une communauté pour les employés handicapés ou les employés dont un membre de la famille est handicapé, en créant un environnement sûr qui leur permettra de tisser des liens entre eux, de faire part de leurs expériences, de leurs ressources et de leurs idées, ainsi que de participer à des activités et à des initiatives communes.
Pourquoi est-il important d’avoir un groupe comme le groupe de travail sur l’accessibilité au sein de notre entreprise?
Dans un secteur aussi collaboratif, il est essentiel que chaque employé puisse accéder aux ressources physiques, techniques, humaines et formatives nécessaires pour donner le meilleur de lui-même. Les entreprises qui ne s’efforcent pas de connaître chacun de leurs employés, ainsi que leurs forces, seront confrontées à un plus grand nombre de freins et d’obstacles. Nous voulons attirer, soutenir et retenir les meilleurs talents, et cela sera possible principalement en priorisant l’accessibilité pour nos communautés, car un plus grand nombre de différentes perspectives favorise la communauté et l’innovation.
L’un des engagements du groupe est de préconiser des changements structurels dans des domaines tels que l’éducation, la sensibilisation, l’accessibilité et le recrutement. Depuis sa création, quel type d’impact le groupe a-t-il eu sur notre entreprise?
Nous travaillons en étroite collaboration avec les équipes de nos studios afin de proposer des suggestions pour améliorer les bâtiments, comme envisager d’inclure des appareils auditifs dans nos salles de cinéma ou de modifier la disposition de nos lieux de travail. L’un de nos membres, Alan Woo, le chef de l’expérience utilisateur chez DNEG, se réjouit de travailler en étroite collaboration avec le groupe et avec son équipe pour lancer un nouveau système de conception qui répondra aux règles pour l’accessibilité des contenus Web (normes WCAG). Un autre de nos membres, Andrew Zeller, un formateur aux effets visuels, a étudié des méthodes de formation plus inclusives et accessibles à tous les employés.
Avez-vous le sentiment que les personnes handicapées sont soutenues par l’industrie dans son ensemble?
Nous avons constaté des améliorations, notamment une sensibilisation accrue, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. Un dialogue permanent doit avoir lieu sur les initiatives qui peuvent être mesurées et évaluées dans différents domaines de l’industrie. De plus, les personnes sans handicap ne sont également pas toujours soutenues, ce qui laisse une grande place à l’amélioration.
À votre avis, l’industrie des effets visuels pourrait-elle prendre des mesures pour mieux intégrer les personnes handicapées?
Le mieux, c’est de commencer par se pencher sur sa propre entreprise et de prendre en compte les demandes. L’équipe de l’attraction de talent doit communiquer avec le reste de l’entreprise pour s’assurer que les nouveaux arrivants ont accès aux ressources appropriées. Il est aussi important d’offrir des formations adéquates aux gestionnaires, aux dirigeants et aux membres de l’équipe sur le rôle qu’ils peuvent jouer pour mieux faire comprendre les questions liées aux personnes handicapées et sur la manière dont le flux de production, les outils et les compétences de collaboration peuvent être améliorés pour être plus inclusifs.
Même si accroître la représentation est utile, tout le monde n’est pas à l’aise de parler de son handicap ou de sa maladie invisible à ses collègues ou sur les médias sociaux. Nous devons respecter ce désir d’intimité et nous concentrer à répondre aux demandes au fur et à mesure qu’elles se présentent. Il peut être dangereux de trop se focaliser sur la quantité, car elle est facile à mesurer. Par exemple, il ne faut pas se concentrer sur le nombre précis d’employés handicapés embauchés chaque année. Au contraire, nous pouvons mettre l’accent sur l’amélioration de la qualité du soutien, de l’environnement de travail et de l’expérience offerts à chaque employé et sur la manière dont ils répondent à ses besoins. Personne ne veut être utilisé comme un représentant symbolique d’un groupe très large et diversifié à cause d’une chose qu’il ne peut pas contrôler, alors qu’il s’efforce tout autant, voire plus, que ses pairs d’être reconnu pour son travail. C’est pourquoi nous continuons à entendre cette phrase extrêmement évocatrice : « Je ne suis pas mon handicap, je suis moi. » Continuons à éviter de juger selon les apparences et apprenons plutôt à connaître les personnes dans leur ensemble.
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