«Pleins feux sur ReDefine»! Dans le cadre de cette série, nous mettrons en lumière les individus spectaculaires qui travaillent dans nos studios de partout à travers le monde. Toutes les deux semaines, un membre de l’équipe sera le sujet d’un entretien visant à partager ses expériences, ses conseils et ses observations. Aujourd’hui, nous nous entretenons avec Eric J. Robertson, vice-président directeur pour notre studio de Los Angeles.
1. Comment as-tu commencé ta carrière dans le domaine des effets visuels? Y a-t-il quelque chose qui t’a inspiré à choisir les effets visuels à titre de carrière?
J’ai commencé ma carrière en tant qu’assistant de production, dès ma sortie du collège, et j’étais excellent en matière de service du buffet et des ramassages de locations. Ensuite, j’ai travaillé en tant qu’assistant-réalisateur pendant neuf années avant de travailler dans les effets visuels. C’était excitant et ça représentait un défi de gérer le plateau et de planifier nos journées, mais j’étais à la recherche d’une opportunité qui me permettrait d’être plus créatif. Je souhaitais utiliser mes talents de photographe, en plus d’utiliser mes compétences techniques à l’ordinateur. J’ai travaillé sur plusieurs films qui avaient d’importantes quantités d’effets visuels et j’ai passé beaucoup de temps à en apprendre sur le rôle d’un superviseur et d’un producteur aux effets visuels. Tandis que je préparais l’un des films, j’ai conçu une décomposition d’effets visuels de 40 pages avant que le superviseur commence le travail. Je souhaitais prouver mes compétences. Il a voulu m’engager sur le champ.
C’était il y a 23 ans et, depuis, j’ai eu de magnifiques opportunités et expériences.
2. Que préfères-tu de ton rôle actuel?
J’aime beaucoup encourager le talent et aider les artistes à atteindre leurs pleines capacités. J’ai la chance de travailler avec plusieurs incroyables équipes d’artisans d’effets visuels et de les orienter afin d’obtenir des images photoréalistes et uniformes. J’aime également beaucoup encourager les réalisateurs à exprimer leur vision et à raconter leurs histoires.
3.Peux-tu nous parler d’un moment fort de ta carrière?
Je supervisais Anchorman 2: The Legend Continues et j’avais un lien absolument fantastique avec Adam McKay, le réalisateur et partenaire d’affaires de Will Ferrell. Nous étions en train de conceptualiser la scène de l’accident du V.R., en plus de celle de l’attaque de requin. Nous avons commencé par les scénarimages et avons ensuite conçu quelques séquences de prévisualisation animées. Ensuite, j’ai tourné quelques essais de cascade pour montrer à Adam comment nous pouvions réaliser sa vision de la scène. Il était très heureux du résultat et n’a donné que très peu de commentaires. Les journées où nous devions tourner les scènes, nous nous sommes tous présentés sur le plateau et il a annoncé, devant tout le monde, que je serais le réalisateur. C’était un véritable honneur et les deux scènes ont donné d’excellents résultats.
4. As-tu des conseils pour quelqu’un qui souhaiterait obtenir un poste de leadership?
Apprenez à écouter. Exercez votre créativité, posez des questions. Soyez ferme, mais demeurez toujours gentil et compréhensif. Soyez clair et direct, mais impliquez-vous auprès de votre équipe. Soyez patient. Si vous gravez les échelons, commencez tout simplement par faire le travail qui vous intéresse et prenez les rênes en assumant cette fonction. Montrez que vous êtes capable d’accomplir le travail et celui-ci sera reconnu.
5. Quel est ton film favori?
It’s a Wonderful Life de Frank Capra. J’adore les fins heureuses et Capra était un raconteur hors du commun.
6. Quel est le projet de tes rêves?
Un classique moderne, un film de Noël véritablement bon. J’aurais aimé travailler sur Elf, alors je ne peux qu’espérer travailler sur un film semblable…
7. Dans quel studio ReDefine aimerais-tu travailler le temps d’une journée?
Ce serait incroyable de travailler dans n’importe lequel de nos studios indiens, mais Mumbai est numéro un sur ma liste.